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Pierre Cartier

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Pierre Cartier
Pierre Cartier en 2009.
Fonction
Directeur de recherche au CNRS
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
Marcoussis (Essonne)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Pierre Émile Jean CartierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Collège Turenne de Sedan (d) (-)
Lycée Saint-Louis (-)
École normale supérieure (-)
Université de Paris (doctorat) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
École normale supérieure (à partir de )
École polytechnique (-)
Institut des hautes études scientifiques (-)
Université de Strasbourg (d) (-)
Institute for Advanced Study (-)
Centre national de la recherche scientifique (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Directeurs de thèse
Distinctions
Œuvres principales
Diviseur de Cartier (d), Cartier duality (d), Cartier isomorphism (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Pierre Cartier, né le à Sedan et mort le à Marcoussis, est un mathématicien et directeur de recherche au CNRS français. Il est connu pour sa participation au groupe français de mathématiciens Bourbaki de 1955 à 1983.

Diplômes et carrière

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Pierre Cartier est un ancien élève de l'École normale supérieure (promotion 1950), agrégé de mathématiques (1953)[1], docteur en mathématiques (thèse dirigée par Henri Cartan, soutenue en 1958 sous le titre « Dérivations et diviseurs en géométrie algébrique »), professeur à l’université de Strasbourg de 1961 à 1971 puis directeur de recherche au CNRS.

Il est membre du groupe Bourbaki de 1955 à 1983[2], et doyen et scribe du même groupe des années 1970 à 1983, année où il « prononce l'éloge funèbre » du mathématicien et propose de dissoudre le groupe Bourbaki en 1985 pour deux raisons : pour appliquer au groupe la même limite d'âge que celle qui s'applique à ses membres et parce qu'il admet que le groupe a fini de remplir sa mission de modernisation des mathématiques[3].

Pierre Cartier meurt le à Marcoussis (Essonne), à l'âge de 92 ans[4].

Hommages et distinctions

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  • Rendant compte à sa femme de sa première rencontre avec Pierre Cartier, Alain Connes lui dit : « Je viens de rencontrer un type formidable. Il comprend tout, il a une curiosité insatiable et une ouverture d’esprit hors du commun. En plus, il a l’air sportif et il vient à Bures en vélo[6]. »
  • Journées d'hommage à Pierre Cartier[7], , Institut des hautes études scientifiques.
  • Hommage à Pierre Cartier (1932-2024)[8].

Publications

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Références

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  1. Voir sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr.
  2. Marjorie Senechal, « The continuing silence of Bourbaki - an interview with Pierre Cartier », June 18, 1997, Math. Intelligencer 20 (1) (1998), p. 22-28.
  3. Sylvestre Huet, « Bourbaki est mort, CQFD », Libération, .
  4. David Larousserie, « Pierre Cartier, mathématicien français, est mort », Le Monde, no 24770,‎ , p. 17 (lire en ligne Accès payant)
  5. Prix Ampère de l’Académie des sciences.
  6. Entretien avec Pierre Cartier.
  7. Voir sur le site de l'IHES.
  8. « Hommage à Pierre Cartier (1932-2024) », sur Institut des hautes études scientifiques, (consulté le ).
  9. (BNF 44673915).
  10. (BNF 44651727).
  11. Voir notice bibliographique sur le catalogue général de la BnF.
  12. (BNF 37521135).

Bibliographie

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  • Patrick Cabanel, « Pierre Cartier », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 584 (ISBN 978-2846211901)
  • [hommage] David Larousserie, « Pierre Cartier, mathématicien français, est mort », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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